Le solitaire d'Ekolund
-Papa !
-Oui, Déborah.
-Je remarque quelque chose de bizarre.
Le papa regarda sa fille en souriant.
-Depuis deux jours, on reste tout propres, on mange bien, on dort dans de bons lits. Aucune aventure ne nous arrive. Crois-tu qu'on va trouver sans difficulté le sixième morceau de la stèle de Baral Gunaykan et repartir pour un autre endroit de la terre ?
-J'espère, ma grande, car nous avons vécu assez de tracas pour acquérir les cinq premiers.
-Quand même, intervint David. Je pense qu'on a de la chance, après plus de cent ans, de retrouver ces fragments dispersés. Et puis ce voyage génial me plaît énormément.
-Moi, ce qui me touche le plus, ce sont les rencontres avec les enfants du bout du monde, ajouta Déborah.
Nos amis longeaient le fjord de Balmö dans un splendide bateau blanc. Le paysage se déroulait, d'une beauté à couper le souffle. Le bras de mer se prolongeait entre des hautes falaises dont les parois rocheuses bleues plongeaient dans l'eau cristalline.
Arrivant au petit port, ils découvrirent le rouge des maisons de bois, sur fond de blanc des neiges sur les cimes, mêlé à la symphonie des bleus du ciel et de l'eau. Un ruissellement de lumière et de bonheur.
Plusieurs personnes débarquèrent à Balmö avec eux. Le papa et ses enfants se dirigèrent aussitôt vers l'auberge du village et demandèrent comment on pouvait se rendre à Ekolund.
Baral Gunaykan décrivait le phare d'Ekolund à la page six de son précieux cahier. Ils apprirent que le bâtiment était à l'abandon depuis bientôt vingt ans.
-Plus personne n'y va, ajouta la tenancière de l'auberge. Si vous voulez le visiter, vous devez passer par Olafsund, de l'autre côté du fjord.
-Et comment se rend-on à Olafsund ? demanda Werly, le père de nos amis.
-En bateau. Un pêcheur fait la navette le matin et le soir. Il faut prendre le chalutier des écoliers.
-Le chalutier des écoliers ?
-Oui, les habitants d'Olafsund vivent tous de la mer. Chaque matin, un des pères de famille amène une vingtaine d'enfants sur son bateau de pêche, à l'école. Au soir, quelqu'un vient les rechercher de la même manière, et ils retournent chez eux. Je vous préviens, vous devrez loger chez l'habitant. Il n'y a pas d'hôtel à Olafsund.
-Pas de problème, répondirent nos amis.
Ils se dirigèrent donc vers le port, après avoir pris une consommation qui les réchauffa en attendant la sortie de l'école.
À seize heures, une cloche se fit entendre et une ribambelle d'enfants envahit les rues. Une vingtaine d'entre eux, entre cinq et douze ans, s'approchèrent du port. Nos amis se mêlèrent à eux.
Un commerçant, assis sur un banc, tenait deux gros sacs, posés à sa gauche et à sa droite, près de lui. Il se leva et vint aussi au bord du quai.
Un bateau de pêche accosta à seize heures dix. Il achevait de traverser le fjord de Balmö.
-Montez vite, les enfants, et vous les voyageurs. Le temps se gâte. Je voudrais être chez nous avant la tempête qui se prépare.
Les enfants embarquèrent, ainsi que nos amis et le marchand et ses gros sacs.
Pendant la traversée du fjord, ils firent la connaissance d'Erling et Kristina. Erling, âgé de onze ans comme David, et sa sœur Kristina, neuf comme Déborah.
Leur vie semblait bien agréable. Ils habitaient un ravissant village, situé tout au bord de l'eau. Le matin, ils prenaient le bateau pour aller à l'école et le soir, ils en revenaient par le même moyen.
Pendant les vacances, ils partageaient leur temps entre nager et pêcher en été, ou bien descendre les pentes neigeuses à ski, en hiver. Parfois, ils accompagnaient leurs parents en mer.
Le bonheur, au milieu d'une nature de toute beauté, songea David.
-Ce n'est pas toujours si drôle que ça, précisa Kristina. Quand il fait trop mauvais, les bateaux ne sortent pas. On doit dormir entre les bancs de l'école. D'ailleurs nous y laissons tous un sac de couchage et un lit pliant d'appoint. Parfois, nous restons deux ou trois jours sans retrouver nos familles.
-Parfois, au contraire, ajouta Erling, on est bloqués pour un temps au village. Si vous voulez, ajouta le garçon, vous pourrez passer la nuit chez nous. Mes parents vous accueilleront sûrement.
Werly et ses deux enfants remercièrent pour cette sympathique invitation.
Entre temps, la tempête se levait. Le vent se fit de plus en plus violent. Une pluie froide se mit à tomber. Elle perçait les habits. Les vagues se creusèrent et devinrent menaçantes. Le bateau tanguait et roulait entre leurs creux. La peur s'installa dans le cœur de chacun.
La femme à la barre fit entrer les plus petits enfants dans la cabine de pilotage, le seul abri du petit bateau, un habitacle fort étroit. Les plus grands durent rester à l'extérieur, trempés par les torrents de pluie glacée. D'autre part, l'eau soulevée par les lames envahissait le pont du navire à chaque passage.
La conductrice du chalutier cria aux plus grands, dont nos amis, de bien se tenir aux cordages et aux filets du bastingage et d'aider les plus jeunes. David et Déborah serraient chacun un petit contre eux. Erling et Kristina faisaient de même.
La mer était tellement démontée que maintenant, les vagues déferlaient en force sur le pont. La capitaine, comprenant qu'elle n'atteindrait pas Olafsund à cause d'un courant contraire au milieu de cette furie, fit dévier son bateau et se dirigea vers un hangar abandonné qu'elle apercevait le long de la côte, à une ou deux encablures.
Quand ils furent sur le point de toucher le quai, tous entendirent un craquement épouvantable, suivi par un choc violent. Le navire s'immobilisa brutalement.
Une vieille grue rouillée, effondrée, affleurait à la surface de l'eau. À cause des vagues, la conductrice ne l'avait pas vue. Elle venait d'éventrer son bateau. Le chalutier s'enfonçait par l'avant, sombrant peu à peu.
Ils se trouvaient proches de la rive. Les aînés aidèrent les plus petits à prendre pied sur le quai et à courir vers le hangar pour se mettre à l'abri de la tempête.
Ce bâtiment était vide, à l'abandon. Ils y trouvèrent fort heureusement du bois et allumèrent un feu. Tous, trempés, grelottaient. Bientôt les flammes commencèrent à les réchauffer, mais la fumée montait vers le toit et s'y accumulait. En l'absence d'ouverture, nos amis ne tarderaient pas à être enfumés.
Erling sortit un lance-pierre de sa poche. Il ramassa un caillou et visa avec soin une vitre tout en haut du hangar. Il la brisa d'un seul coup. À présent la fumée s'échappait par l'ouverture. Ainsi, grâce au garçon débrouillard, on évita une catastrophe supplémentaire.
On séchait doucement, on se réchauffait. Par contre, le soir tombait. Ils avaient tous faim, mais il n'y avait rien à manger.
Les enfants, assis autour des braises, regardaient les flammes. Certains, à plat ventre, posaient leur tête sur leur cartable.
Le commerçant se leva. Toute sa marchandise était perdue. Ses deux sacs avaient coulé avec le bateau. Mais l'homme, généreux, pour distraire les plus petits de la faim et de la peur, raconta une histoire.
-Il y avait une fois deux frères qui s'appelaient tous deux Harald. C'étaient des jumeaux. L'un cultivait la terre, l'autre jouait de la flûte. Celui-ci, un jour, quitta son pays du grand Nord, cette belle région où le soleil illumine les soirs d'été. Il partit de son village appelé Bedmore, en Écosse, laissant derrière lui sa maison et surtout sa fiancée la belle Gillian. Pendant dix ans, il parcourut les pays du Sud, passant des hameaux et des villes, des forêts et des campagnes.
« Chaque fois qu'il arrivait en vue d'un village, il sortait une flûte de sa poche et se mettait à en jouer. Tout le monde aimait l'écouter. Et chaque fois, un petit miracle se produisait. Dès que les habitants entendaient les sons merveilleux qu'il tirait de cet instrument, les hommes revenaient des champs et des bois et suivaient l'artiste en dansant, les mères abandonnaient leurs tâches et sortaient des maisons, les enfants quittaient l'école en chantant.
« Il jouait des airs étranges, nostalgiques, qui plongeaient chacun dans son passé. Les petits enfants se souvenaient de quand ils étaient des bébés. Les plus grands se rappelaient leur petite école ou leurs jeux dans les jardins. Les adolescents retrouvaient leurs aventures dans les bois, leurs joies et leur bonheur entre copains, où de serrer une première fois un amour entre leurs bras. Les adultes revivaient le temps des fiançailles, ou celui des grands projets que l'on rêve à cet âge. Les personnes âgées rencontraient leur passé avec émotion, et évoquaient ceux et celles, aujourd'hui disparus, mais qu'ils avaient tant aimés. Tous, sans exception, se sentaient heureux au son de la flûte.
« Un jour, poursuivit le marchand, Harald, le joueur de flûte, décida de retourner dans son village. Il eut soudain hâte, après dix ans, de revoir Gillian... si elle pensait encore à lui. Peut-être aussi retrouverait-il Harald, son frère jumeau. Leur mère les appelait du même prénom puisqu'ils se ressemblaient si fort. Il se mit donc en route.
« Il en vint à traverser une grande forêt. Soudain, au milieu des bois, il vit un mendiant assis sur un tronc et qui tendait la main.
-Je ne puis rien te donner, dit Harald, mais je vais t'offrir un air de flûte.
" Il commença à jouer, mais dès les premières notes, le mendiant se mit à pleurer. Le musicien s'arrêta.
-Voilà bien la première fois que ma musique fait couler les larmes de quelqu'un. Que se passe-t-il, l'ami ?
-Le bonheur, répondit le mendiant. Si tu savais ! Je pleure, mais de joie. Ton air de flûte me fait replonger dans mon passé. Je pense à mon frère, mon jumeau. Il s'appelait Harald. Voilà dix ans, il quitta notre village. Je le cherche.
« Le joueur de flûte écarquilla les yeux. Les deux frères venaient de se retrouver. Ils s'embrassèrent, dansèrent leur joie, puis continuèrent la route ensemble, vers Bedmore, leur village.
« Un peu plus tard, toujours dans la forêt, trois voleurs les attaquèrent. Faute d'argent à leur donner, les bandits menaçaient de les maltraiter.
-Écoutez deux minutes mon air de flûte, osa Harald. Après, vous ferez de nous tout ce que vous voudrez.
« Il sortit l'instrument de son boîtier et se mit à en jouer. Quelques minutes plus tard, les trois voleurs, émus, plongèrent dans leur passé et se rappelèrent leur enfance et leurs beaux projets de vie oubliés.
-Moi, dit l'un, je voulais devenir menuisier.
-Et moi, charretier, enchaîna le second.
-Et moi, bûcheron, affirma le troisième. Je cesse ici et maintenant ma vie de voleur, je veux redevenir honnête.
-Nous aussi, s'écrièrent les deux autres. Aujourd'hui sera un nouveau départ. Tenez, messieurs, voici nos chevaux. Vous pourrez poursuivre votre route. Et puis, voici quelques pièces d'or que nous portions sur nous.
-Gardez votre argent, répondirent les jumeaux. Vous en aurez besoin pour commencer votre vie nouvelle. Merci pour les chevaux.
« En sortant de la forêt, continua le marchand-conteur, les deux frères rattrapèrent une charrette tirée par un vieux cheval bien fatigué. Une jeune femme tentait de convaincre son canasson d'avancer encore. La pauvre carriole était chargée d'une provision de bûches et de trois petits enfants par-dessus.
-Aidez-moi, s'il vous plaît, messieurs. J'essaie de ramener un peu de bois chez moi pour l'hiver. Je suis veuve et le métier est dur avec trois petits à nourrir.
« Harald joua de la flûte et fit rire les enfants tandis que son frère attelait son bon cheval à la place de l'autre. Tous arrivèrent au village.
" Le musicien continua à sortir des sons merveilleux de son instrument et comme chaque fois, une fête s'improvisa. Toute la soirée et toute la nuit, l'un joua de la flûte tandis que l'autre dansait avec la mère des trois petits.
« Au matin, les deux frères se séparèrent. Harald, qui avait prêté son cheval, venait de décider de rester au village pour épouser la veuve, adopter les trois petits et aider à tenir la ferme. L'autre, la flûte en poche, retrouva la solitude des routes. Il partit avec un voyageur qui allait vers le Nord.
« Il arriva un mois plus tard à Bedmore. On organisa aussitôt une grande fête en l'honneur de son retour. Gillian, la toujours belle et qui l'attendait, dansa toute la nuit avec son amoureux d'autrefois. Je crois qu'on les maria séance tenante et...
Tous les enfants s'étaient endormis dans le hangar autour du feu, tandis que dehors, la tempête soufflait sa colère, faisant battre les vagues contre le vieux quai tandis que la pluie et le vent noyaient la nuit glaciale.
Tôt le matin, un hélicoptère s'approcha. On entendait siffler les pales des hélices. Tous, réveillés en sursaut, sortirent du bâtiment sous le ciel encore nuageux que le soleil tentait de percer. Ils firent des grands signes.
La pilote leur annonça par un haut-parleur qu'elle ne pouvait pas poser l'appareil à cet endroit étroit entre vagues et falaise, et dans le vent encore violent. Le copilote lança dix sacs à dos contenant de la nourriture. Les secouristes suggérèrent au groupe de se rendre à Ekolund par le sentier qui longeait l'eau, car hélas, aller à Olafsund par le même chemin s'avérait impossible à cause des torrents de neige et de boue causés par la tempête.
-Si vous marchez bien, expliqua le pilote, vous arriverez ce soir à l'ancien phare d'Ekolund. Vous y passerez la nuit et demain, vous atteindrez l'autre fjord. Là, on vous attendra et on vous ramènera chez vous en autocar.
Les rescapés récupérèrent les dix sacs à dos. Tous déjeunèrent solidement puis ils se mirent en route.
Quand les plus petits enfants furent fatigués de marcher, on les encouragea, on leur donna la main, et parfois les plus grands en portèrent l'un ou l'autre sur le dos avec courage. David, Déborah, Erling et Kristina les distrayaient à tour de rôle en leur racontant des histoires. Nos deux amis ne durent pas chercher bien loin, ils parlèrent de leur voyage et de leurs aventures. Les deux autres firent revivre les légendes de leur pays.
Ils arrivèrent au phare à la tombée du jour. Ils trouvèrent les bâtiments un peu sinistres car à l'abandon. Ekolund, désaffecté, livré aux vents depuis vingt ans, tombait en ruines. Tous se préparèrent à passer une nouvelle nuit loin de chez eux. Une salle ronde, au pied de la tour, pouvait être chauffée.
Ils s'y installèrent et se couchèrent sur le sol après le repas du soir. Les enfants demandèrent une nouvelle histoire au marchand. Il leur conta un récit du grand Nord, presque aussi beau que celui des frères Harald.
Aucune trace à cet endroit du morceau de stèle de Baral Gunaykan.
Pendant la nuit, Déborah éveilla Kristina.
-Que se passe-t-il ? demanda la fillette.
-Tu n'entends pas hurler ?
-Oh, oui. C'est peut-être un troll...
-Un troll ?
-Des êtres que l'on décrit dans les contes de Norvège, très laids et souvent fort méchants.
-Arrête, demanda Déborah. Tu me fais peur. Réveillons les garçons et allons voir. Cette voix résonne comme un appel au secours.
Les grands frères, intrigués, acceptèrent d'accompagner leurs sœurs. Ils saisirent chacun un bâton ou une barre de fer qui traînait là et sortirent en silence dans la nuit.
Ils suivirent un étroit sentier qui montait dans la falaise. On entendait de mieux en mieux les hurlements. Ils n'avaient rien d'humain.
Il ne pleuvait pas, mais le vent soufflait fort. Les lames de l'océan faisaient vibrer la pointe rocheuse sur laquelle ils progressaient. Tous quatre frissonnaient de froid et un peu de peur. Bientôt, un bâtiment en bois, de forme curieuse, leur apparut.
-Ça mène à une ancienne chapelle des Vikings, chuchota Erling, un lieu de prière. Les Vikings venaient se recueillir à cet endroit, près du phare, avant de partir à la conquête du monde. On nous en parle à l'école. Ils priaient, puis ils recevaient une bénédiction. Ils montaient ensuite sur leurs drakkars et partaient en mer.
Nos amis pénétrèrent dans la vieille église. Un chien vint vers eux. Son maître, un solitaire, était étendu sur un matelas posé sur le sol, dans un coin de la chapelle. L'homme vivait en ermite à cet endroit depuis près de dix ans.
Il se tourna vers les enfants. Une longue barbe mangeait ses joues émaciées. Ses yeux, agrandis par la maigreur du visage, paraissaient presque sortir de leurs orbites. Il prétendait être le dernier des Vikings.
Il se nourrissait de poisson et ne voulait plus rencontrer personne. La solitude le rendait un peu fou. Malade depuis quelques jours, il s'apprêtait à mourir. Son chien hurlait toutes les nuits.
Les quatre amis lui apportèrent à manger. L'homme voulait finir sa vie ici. Il demanda par contre aux enfants de soigner son chien et de l'emmener avec eux.
Le lendemain, avant de partir, les trois adultes, nos amis et quelques autres montèrent à la chapelle abandonnée. Ils proposèrent une nouvelle fois au malade de les accompagner pour qu'on le soigne à l'hôpital. L'homme refusa.
Le dernier Viking voulait mourir dans le lieu de prière sacré de ses ancêtres. Erling et Kristina promirent de s'occuper de son chien. Mais le fidèle animal refusait de quitter son maître.
David et Déborah, profitant de la lumière du jour naissant, observèrent les lieux avec soin, mais ils ne trouvèrent pas le morceau de stèle tant espéré. Ils demandèrent au dernier Viking s'il n'avait pas vu ce morceau de pierre, sans doute triangulaire, orange, avec des lignes étranges gravées dessus.
-J'en ai remarqué un sur l'autel de l'église et je l'ai posé là-bas, dehors, sur une large pierre bleue, pour l'observer, répondit le vieil homme. Je croyais y déceler un message adressé au dieu Thor.
C'était le sixième morceau de la stèle de Baral Gunaykan. Nos amis l'emportèrent.
Le dernier Viking les regarda s'éloigner en caressant son chien. Grâce aux provisions qu'on lui laissait, il aurait à manger pendant sa convalescence. Ensuite, à lui de décider ou non de suivre le destin qu'il s'imposait en demeurant à cet endroit.
Tous arrivèrent vers midi au lieu de rencontre où on les attendait pour les amener en bus à Balmö, puis de là, pour ceux qui le souhaitaient, à Olafsund.
David, Déborah et leur père logèrent ce soir-là à l'auberge après avoir salué et regardé s'éloigner leurs nouveaux amis Erling et Kristina. La tempête étant apaisée, ils partirent ensuite vers d'autres aventures sous d'autres cieux.
Retrouve David et Déborah à la septième étape : Nyiragongo.