Joliette

Joliette

N°4

Les deux secrets

     Joliette sortit de sa maison vers la fin de la matinée. Elle portait le repas de son père dans un panier. Elle se dirigea vers la cathédrale.

Les ruelles, illuminées de soleil, étaient encore boueuses de la pluie de la veille.

Notre amie aperçut une fillette qui montait d'une venelle. Elle portait un lourd fardeau, un gros sac en cuir. La petite, qui semblait âgée de dix ans elle aussi, mais plus menue, plus frêle que Joliette, avait rempli le sac de bûches. En plus, elle en tenait trois ou quatre autres devant elle, dans ses bras. Elle passa devant Joliette sans la regarder, enfermée dans des pensées qui semblaient bien tristes.

Notre amie la suivit, marchant quelques pas derrière elle. La petite pataugeait pieds nus dans la boue. Elle n'était vêtue que d'une souquenille, une robe brune bien usée et sale. Elle arriva sur la place devant la cathédrale et se dirigea vers les marches du parvis.

Sitôt arrivée, elle posa les bûches qu'elle tenait dans les bras puis s'assit sur les pierres bleues et se dégagea de son lourd sac en glissant ses bras hors des lanières.

-Bonjour, dit Joliette en s'approchant. Comment t'appelles-tu ?

La fillette leva les yeux.

-Marie-Loup, répondit-elle.

-Je ne t'ai jamais vue. Où habites-tu ?

-En bas, au moulin, près de la rivière.

-Chez le garou! s'écria Joliette. On raconte que certaines nuits, il se métamorphose en loup, surtout quand la lune est pleine.

-Il nous a recueillies, maman et moi, autrefois. Personne d'autre ne voulait nous aider quand mon père nous a laissées seules et sans argent. Il nous a permis de rester chez lui et j'ai grandi là.


La fillette se tut un instant pour observer Joliette. Encouragée par le regard attentif de notre amie, elle poursuivit.

-C'est un méchant homme. Un jour, il a dénoncé ma mère aux autorités, la prétendant sorcière. Il mentait. Maman était juste un peu rebouteuse, c'est-à-dire, guérisseuse. Elle connaissait les plantes. Elle donnait parfois des conseils aux gens, pour gagner quelques sous. Le garou en a dit tant de mal qu'on l'a mise en prison. Puis on l'a brûlée vive, il y a un an.

Marie-Loup sécha quelques larmes qui coulaient sur ses joues.

-Depuis, je vis seule avec lui. Je couche dans une ancienne étable. Il me fait travailler dur, du matin au soir, et me donne à peine à manger. Et s'il voit que je me repose, il me bat.

Joliette avait le cœur serré en écoutant la fillette. Émue par tant de souffrance, de malheurs et d'injustice, elle se trouvait, elle aussi, au bord des larmes.

-Pourquoi ne le quittes-tu pas ?

-Pour aller où ? répondit Marie-Loup. Mourir de faim ou de froid au fond des bois ? Personne ne s'occupera de moi... Il faut que j'y aille, à présent, sinon, je vais me faire battre.

-Je t'accompagne, proposa Joliette. Laisse-moi juste porter ce panier à mon père.


Quand notre amie revint, elle ramassa les quatre bûches qui restaient sur les marches du parvis. L'autre fillette venait de charger la lourde sacoche en cuir sur son dos. Lors d'un mouvement qu'elle fit pour redresser le sac, Joliette remarqua que Marie-Loup n'avait plus de main gauche.

-Que t'est-il arrivé ? demanda notre amie.

-Un soir, j'avais si faim que je suis sortie de l'étable où se trouve ma paillasse. J'ai ouvert la porte de la maison du garou sans faire de bruit. Je croyais qu'il était sorti. Un petit morceau de pain traînait sur la table. Je l'ai pris. Mais il m'a vue. Il m'a forcé à poser mon bras devant moi sur un coffre et il a tranché ma main d'un coup de hache. J'ai cru que j'allais mourir. Je hurlais de mal et mon sang coulait.

-Moi, affirma Joliette, je crois que je me serais évanouie.

-Maman, avant de mourir, m'a confié deux secrets, reprit Marie-Loup. L'un d'eux concerne une pommade qu'elle m'a appris autrefois à fabriquer et qui apaise la douleur, empêche le sang de couler et aide à cicatriser. Cela m'a sauvée, mais j'ai pleuré toute la nuit ma pauvre main perdue.


Joliette ramassa la dernière bûche qui se trouvait sur les marches du parvis.

-J'ai peur, mais je viens avec toi, dit-elle. Je veux t'aider.

Les deux filles descendirent les ruelles du village puis longèrent un moment la rivière, après la dernière maison.

Distraite par ses pensées, se retournant souvent pour voir si le garou ne la suivait pas et encombrée par les bûches qu'elle tenait dans les bras, Joliette buta contre une pierre du chemin et s'étala, répandant son chargement sur le sol et se blessant au genou. Cela saignait.

-Suis-moi, dit Marie-Loup. Je vais te mettre de la pommade de ma maman.

Les deux amies passèrent devant la maison en pierres grises du garou et s'arrêtèrent devant une porte entrouverte qui donnait accès à une ancienne porcherie. Elles y entrèrent.

Le plafond était bas, les murs sales et le sol jonché de paille.

-Tu vis ici ? demanda Joliette.

-Oui, répondit Marie-Loup.

La fillette se mit à quatre pattes, écarta un coin de paille et remua la terre de sa seule main. Elle déterra un petit pot peint en bleu. Elle l'ouvrit et prit un peu de crème jaune qu'elle étendit sur le genou blessé de son amie.

Aussitôt, Joliette ressentit une fraîcheur bienfaisante et son sang cessa de couler. Elle se redressa et sortit de la soue, qui en fait n'est qu'une étable à cochons.

-Tu ne peux pas continuer à vivre ici, Marie-Loup. C'est pire qu'un taudis. Et je ne veux plus que tu sois l'esclave battue et affamée de ce monstre. Viens avec moi. Je vais parler de toi à mon père et il te trouvera une famille d'accueil. Je te le promets.

-Qui est ton père ? demanda la fillette.

-Le maître bâtisseur de la cathédrale.

Marie-Loup, surprise, leva les yeux vers son amie.

-Et ta maman ?

-Elle est morte il y a deux ans. Une maladie terrible l'a emportée en quelques jours.

Marie-Loup hésita un instant, puis elle referma la porte de la porcherie. Les deux filles remontèrent vers la cathédrale.


Le papa de Joliette ne reviendrait que le lendemain. Il s'isole parfois avec son ami François, le maître vitrier, pour parfaire et parachever ensemble et en paix les plans de l'immense église qu'ils finissent de construire.

-Tu dormiras cette nuit dans la cathédrale, proposa notre amie à Marie-Loup. Je t'apporte à manger dans une heure. Ici, tu seras en sécurité. Personne ne viendra te déranger pendant la nuit. Le contremaître ferme le bâtiment quand le dernier ouvrier quitte le chantier, mais je sais où mon père range sa clé personnelle. Je t'ouvrirai à la nuit tombée.


Joliette revint une heure plus tard. Les ruelles se vidaient et la cathédrale dressait sa masse sombre sous les étoiles.

Le froid était vif. La jeune fille portait un sac où elle venait de glisser à la hâte, et à l'insu de la demoiselle chargée par son père de la surveiller et qui ne l'aurait peut-être pas laissée ressortir à cette heure, du pain, du fromage, un saucisson entier et des biscuits au miel.

Marie-Loup attendait, inquiète, devant le porche.

-Je croyais que tu ne reviendrais plus, dit-elle.

-Je t'avais promis, fit Joliette. Excuse mon retard.

Elle sortit une grosse clé en fer de sa poche et l'introduisit dans la serrure. Elle entrouvrit la grande porte de la cathédrale. Marie-Loup entra.

-Voici à manger. Je dois verrouiller derrière toi. Tu vas être enfermée.

-Tant mieux. Ainsi le garou ne pourra pas venir me chercher.

-Demain, à l'aube, un contremaître arrivera et les ouvriers reprendront leur travail. Je viendrai un peu plus tard, dès qu'on me laissera sortir. Attends-moi ici. À demain.

-Bonne nuit.  À demain. Merci pour tout.


Joliette se leva tôt et vint rejoindre sa nouvelle amie.

-Quelle nuit! dit la fillette. Impossible de dormir avant minuit. Une horloge sonne toutes les heures. En plus elle sonne deux fois, à quelques minutes d'intervalle.

-Cette horloge est l'œuvre d'un artiste venu d'Italie, expliqua Joliette. Je l'ai bien connu. Beaucoup de gens le traitaient de fou, mais c'était un homme de génie. Il est mort foudroyé dans une des tours de la cathédrale en tentant de fabriquer de l'or. J'étais présente. (Lis ou relis l'épisode précédent : Le fantôme de la cathédrale.)

-Maman me parlait souvent de l'Italie. Je crois qu'elle y a vécu quelques années avec mon père. Mais cette horloge possède un secret, ajouta Marie-Loup. À minuit, entre la sonnerie de douze coups et le rappel pendant lequel elle sonne à nouveau douze fois, un panneau glisse et quelque chose d'écrit, apparaît. Je pense que ce sont des chiffres, mais je ne suis pas certaine. Je n'ai pas appris à lire.

Les deux filles traversèrent la grande nef que les vitraux illuminaient de couleurs éclatantes. Elles s'arrêtèrent devant l'horloge astronomique.

-Non seulement elle indique l'heure, expliqua Joliette, mais aussi les minutes. Et puis regarde, là plus haut, tu vois la lune. L'horloge en décrit les phases, mais aussi la position de la terre et des planètes autour du soleil. Où se trouve le panneau ? Je ne le vois pas.

-Juste là, au centre, montra Marie-Loup. On l'aperçoit à peine quand il est fermé.

-Mon père ne revient que demain matin, annonça notre amie. Nous passerons cette nuit à deux dans la cathédrale. Je suis trop curieuse de découvrir ce qui se cache là derrière.


Les deux amies revinrent et entrèrent dans l'édifice après le coucher du soleil. Joliette apportait la clé de son père. Prudente, elle referma la porte derrière elle avec soin.

Elles s'arrêtèrent devant l'horloge monumentale.

Notre amie posa le sac contenant leurs provisions pour la nuit contre une colonne proche. Elles s'assirent et attendirent minuit en bavardant.

Au douzième coup, un panneau glissa, faisant apparaître des chiffres groupés en de bien étranges équations. On pouvait lire :

3 = 5 ; 1 = 2 ; 4 = 6.

Puis, une question était posée.

5 = ? 6= ? 7 = ?

Le panneau se referma sans bruit.

-Je n'y comprends rien, déclara Joliette. Si trois égale cinq, cinq égale trois. Pourquoi six vaut quatre ? Quel est ce mystère ?

Saisissant une pointe en fer qui traînait sur le sol, notre amie écrivit les chiffres en grattant un pavé bleu de la grande nef. Puis elle réfléchit encore.

Toi qui lis ces lignes, arrête-toi un instant. Réfléchis et tâche de trouver la réponse.

-Mais oui, bien sûr, s'écria tout à coup Joliette en faisant sursauter Marie-Loup. Je comprends. Trois égale cinq car il faut cinq lettres pour écrire le chiffre trois. Et il en faut deux pour le chiffre un.

-Bravo, fit la fillette.

-Donc, poursuivit notre amie, cinq vaut quatre, six égale trois et sept équivaut à quatre lui aussi. Quatre cent trente-quatre... Pourquoi ce chiffre ? Voici un nouveau mystère ? Le quatre, le trois, le quatre...

-Quatre heures trente-quatre, risqua Marie-Loup.

-Quatre heures trente-quatre, répéta Joliette. Génial. Il va se passer quelque chose à quatre heures trente-quatre, ici, dans la cathédrale. Quelque chose qui se produit toutes les nuits mais que personne ne sait, car à cette heure-là, les portes demeurent fermées. Et tu n'as rien remarqué la nuit passée car tu dormais. Il faut veiller jusque-là.


Les deux filles gardèrent les yeux ouverts malgré leurs paupières lourdes de fatigue.

L'horloge sonna enfin quatre fois. Puis, une demi-heure plus tard, bien éveillées car tenues en haleine par le suspense, elles étaient debout devant le cadran en se donnant la main en silence.

À quatre heures trente-quatre, un autre volet s'ouvrit, faisant apparaître une clé en fer de la taille d'un bras environ.

Joliette s'en saisit. Le volet se referma.

-Cette clé ouvre quelque chose, pensa tout haut la jeune fille, mais quoi ? Réfléchissons. Si la clé est dans la cathédrale, la serrure s'y trouve aussi. Mais où ?

-Passe-la moi un instant, demanda Marie-Loup.

Elle la prit en main à son tour et l'observa avec attention.

-Elle ressemble, oui, elle ressemble à une gravure qui décore un des pavés du labyrinthe.

Certaines cathédrales possèdent un labyrinthe dessiné sur le sol de leur grande nef. Il fait penser parfois à une sorte de long puzzle, parfois, à une grande mosaïque de pavés de couleurs différentes. Autrefois, les pèlerins empruntaient, souvent à genoux, ce labyrinthe, dont les lacets, serrés en forme de trèfle ou de fleur, ou en cercles concentriques, peuvent dépasser cinq cents mètres de développement.

Tu observeras un labyrinthe de ce genre dans la cathédrale de Chartres en France, par exemple.

-Viens, dit Marie-Loup. L'autre nuit, j'étais bien trop agitée et trop émue pour dormir, et je me suis amusée plusieurs fois à suivre le parcours du labyrinthe. Quelques dalles sont décorées de gravures qui représentent la vie de Jésus, mais sur l'une d'entre elles se trouve un dessin de la forme de cette clé.

Les deux amies suivirent, cœur battant, les méandres du labyrinthe, marchant l'une derrière l'autre sur les dalles éclairées par la lueur de la lune. Marie-Loup s'arrêta soudain et montra du doigt l'endroit à son amie.

Le dessin rappelait la forme de la clé. Il en avait les exactes dimensions. À la base se trouvait une fente étroite.

Joliette saisit la clé, la glissa dans la fente et l'enfonça jusqu'à l'anneau où elle avait placé ses doigts. Elle la fit tourner et perçut un déclic.

La pierre bougea de quelques centimètres, faisant apparaître une étroite cachette où reposait un petit sac en grosse toile brune fermé par un cordon.

Notre amie l'ouvrit avec fébrilité sous les yeux de sa copine. Leur curiosité et leur impatience poussées au paroxysme.

Trois pièces de monnaie roulèrent sur le sol. Une en or, une en argent, et une en cuivre rouge.


-Joliette, dit Marie-Loup, tu te souviens, je t'ai dit hier que maman m'avait confié deux secrets avant de mourir.

-Oui.

-Le premier concerne le baume qui guérit.

-En effet.

-Je ne t'ai pas dévoilé le second. Le voici. Maman m'a raconté que l'on cache parfois dans les églises ou dans les cathédrales un objet permettant de tuer un vampire ou un loup-garou.

-Oui, mon père m'en a un jour parlé lui aussi, reprit notre amie. Pour un vampire, il faut une pointe de flèche ou un carreau d'arbalète, muni d'une pointe en argent, coulée à partir d'un calice qui a contenu le sang du Christ au cours d'une messe.

-Et pour un loup-garou, ajouta Marie-Loup, il faut trois pièces de monnaie comme celles-ci. Si un homme, capable de se changer en loup les nuits de pleine lune tient dans une seule main les trois pièces ensemble, il meurt.

Les deux amies se turent un instant, impressionnées par leur découverte.

-Joliette, il faut tuer le garou du moulin. Il nous a fait trop de mal, à maman et à moi. Il peut encore sévir avec d'autres gens. Il a fait brûler ma mère. Il a coupé ma main gauche. Il me battait, m'affamait, m'épuisait sous les corvées.

-D'accord, répondit notre amie. Allons-y avant que la nuit s'achève. L'aube ne tardera plus.

Les deux filles quittèrent la cathédrale en silence. Joliette serrait les trois pièces de monnaie dans la poche de sa robe.

À l'est, le ciel commençait à blanchir.


Une demi-heure plus tard, elles longèrent la route en terre qui mène au moulin.

-Comment allons-nous faire ? s'inquiéta Joliette en apercevant la sombre bâtisse.

-Je crois que j'ai une idée, répondit Marie-Loup. On va placer les trois pièces devant la porte d'entrée de sa maison. Comme il est avare et grippe-sou, il les ramassera dès qu'il les verra.

Les deux filles s'approchèrent du moulin. La chaumière semblait encore assoupie dans la nuit. Mais avec un garou, on ne sait jamais...

Joliette sortit les trois pièces de sa poche et se baissa dans l'intention de les poser sur la pierre plate qui servait de marche d'escalier, mais elle n'en eut pas le temps.

La porte s'ouvrit.

Les deux filles se redressèrent et poussèrent un cri.

L'homme reconnut Marie-Loup et rugit.

-Sale gamine ! Tu ne perds rien pour attendre. Cette fois tu n'échapperas pas au fouet et au bâton.

Déjà les deux amies s'étaient tournées et fuyaient à toutes jambes. L'homme les poursuivit. Il approchait peu à peu. Il allait les rattraper.

-Jette-lui la pièce d'or, cria Marie-Loup. Il va la chercher. Cela nous donnera une chance de lui échapper.

Joliette lança derrière elle la pièce d'or qu'elle tenait en main. Le garou se précipita pour aller la ramasser puis il reprit sa course derrière les deux filles terrorisées.

Se retournant un instant, Joliette s'aperçut qu'il tenait une hache dans sa main droite. Il serrait la pièce d'or dans la gauche.


Notre amie lança celle d'argent. Le monstre se pencha et la pièce rejoignit celle en or dans sa grosse main velue.

Joliette lança la pièce de cuivre rouge. Elle roula jusqu'au bord de la rivière.

Le garou, enragé, aveuglé par la colère, courut cependant la ramasser.

Aussitôt il se métamorphosa en loup. Il poussa un long hurlement puis s'écroula, mort, sous les yeux des deux amies qui s'étaient arrêtées, à bout de souffle, et regardaient, terrifiées, le spectacle hallucinant.


Joliette s'approcha avec prudence, prête à s'enfuir au moindre mouvement de la bête. Le monstre ne bougeait plus. Le garou était bien mort.

Elle poussa du pied la carcasse dans l'eau de la rivière et le courant l'emporta.

Les deux amies s'embrassèrent.


Joliette ramassa les trois pièces et courut les remettre dans la cachette secrète du labyrinthe. La clé retrouva sa place derrière le panneau de l'horloge au cours d'une des nuits suivantes.

Les deux amies vinrent à la maison de Joliette. Notre amie présenta aussitôt Marie-Loup à son père.

Quelques jours plus tard, la fillette fut adoptée par une charmante famille où enfin, elle vécut heureuse.

 

Tu es invité à l'inauguration de la cathédrale. Lis l'épisode suivant : La gargouille.